StarkVital Nr. 33
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Le cauchemar des primes de caisse maladie Aujourd’hui, peu de gens s'en tirent bien sur le plan financier, beaucoup vont de pire en pire. De nom breux citoyens, y compris de la classe moyenne, ont du mal à faire face à la hausse générale des prix. La Suisse s’appauvrit, mais le Conseil fédéral et les res ponsables politiques à Berne n’y prêtent pas atten tion. Les fonctionnaires reçoivent chaque année des ajustements automatiques de leur salaire à l’inflation, ce qui n’est pas le cas pour les employés du secteur privé ou les retraités, dont beaucoup ne peuvent pas se permettre des dépenses supplémentaires, comme un restaurant ou un voyage. Pour faire face à l’augmentation des primes de caisse maladie pour 2024, le Conseiller fédéral Guy Parmelin a recommandé aux microphones de la radio SRF1 (30.9.23) :
En effet, le nombre d’assurés qui recourent aux réductions cantonales des primes est en constante augmentation. Personnellement, je m’attends à ce qu’au moins les plus de 65 ans soient bientôt assu rés dans une caisse maladie d’État unique. Pourquoi n’existe-t-il pas le DROIT D’URGENCE POUR LE PEUPLE? Pourquoi ne pas créer une assurance maladie publique unique par le droit d’urgence? Calculer les primes en proportion du revenu, par exemple avec une déduction directe du salaire comme pour l’AVS? En réalité, le droit d’urgence n’est mis en œuvre que pour aider les grandes entreprises ou les multinationales en dif ficulté et démontre l’incapacité d’évaluer les pro blèmes dans une perspective d’avenir, ce qui con firme le manque de professionnalisme. Les traitements dentaires ne devraient pas être un luxe
"Celui qui a du mal à payer les pri mes élevées de caisse-maladie, doit renoncer une fois aux vacances à la mer". Une affirmation insoutenable. Une déclaration de cette teneur devrait être suivie de la démission immédiate du ministre. En ce qui concerne les prix, rien ne changera après les élections du 22 octobre. Il faut enfin adopter des MESURES CONCRÈTES, au lieu de s’attribuer mutuellement les respon sabilités en se déchargeant. Au Tessin, l’augmentation des prix est en moyenne de 10,5 pour cent! Le directeur du Département de la santé tessinois, Raffaele De Rosa, le qualifie de "coup dur pour les familles". J’ai vu à contrecœur le service TV (SRF1) sur un jeune couple suisse qui, en rai son des coûts de l’assurance mala die, est contraint de renoncer à un
"Celui qui a du mal à payer les primes élevées de caisse-mala die, doit renon cer une fois aux vacances à la mer". Guy Parmelin, Conseiller fédéral
Selon une étude, International Health Policy Survey (IHP), en 2020, 26 pour cent des Suisses n’ont pas consulté de dentiste parce qu’ils ne pouvaient pas se le permettre. Quatre ans plus tôt, il était d’environ 15 pour cent, alors que la propor tion pourrait avoir augmenté au cours des deux dernières années à la suite de la pandémie et de la forte hausse des prix. Les traitements dentaires entraînent des dépenses insoutenables non seulement pour les soi-disant "working poors", mais aussi de plus en plus souvent pour la classe moyenne. Cependant, "Les Suisses sont riches", avait déclaré l’ancien Conseiller fédéral Ueli Maurer (se référant aux prix croissants des carburants) lorsqu’il était encore en fonction (25.5.22).
deuxième enfant (le taux de natalité en Suisse con tinue de baisser, comme dans toute l’Europe). Pour dire la vérité, la famille a DÉJÀ renoncé (pas seule ment) aux vacances. De son côté, le responsable de la santé genevois Pierre Maudet envisage l’introduction d’une caisse maladie cantonale dans son canton. Malheureuse ment, la Suisse alémanique ne donne pas encore d’indications en ce sens. Pour beaucoup, l’état actuel des choses est lucratif, trop de gens en profitent au détriment des citoyens. Pourquoi changer un engre nage qui rapporte de l’argent ? Le changement demande des efforts, mais c’est la seule option. La tâche de la politique est précisé ment de prendre des décisions courageuses et de s’engager pour le bien de ses citoyens.
L’intelligence artificielle s’insinue de plus en plus dans la vie quotidienne Hans Hadorn, expert informatique, a élaboré quelques exemples (p. 16-17) de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la création de nouvelles images et vidéos. À l’avenir, il sera plus difficile pour nous tous de distinguer la vérité de la réalité fictive Jean-Pierre Schupp
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